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Jean-Baptiste Guégan : « L’Euro va servir à l’Angleterre, dans le cadre du Brexit, à montrer son meilleur visage »

Spécialiste et enseignant dans la géopolitique du sport notamment dans le football, auteur de plusieurs ouvrages sur la question et rédacteur chez ParisUnited ou l’Obervatoire du Sport Business, Jean-Baptiste Guégan s’est confié pendant 50 minutes à La Causerie pour discuter des enjeux géopolitiques de cet Euro 2020.


Un Euro des douze, devenu un Euro des onze depuis peu, c’est inédit dans l’histoire de la compétition. Quel était le véritable but de cette utopie de Michel Platini ?

L’idée de Michel Platini au départ c’était non pas d’inclure un seul pays mais d’en faire une manifestation à l’échelle européenne. Faire la fête, non pas d’un seul pays qui accueillerait l’Europe mais une fête de tous les pays qui participeraient, de manière à ce que la fête du football, qui est l’Euro, soit une fête européenne. Ça c’est la première raison. L’autre raison elle est économique, puisque cela permettait de diviser les frais d’organisation par 12 et donc d’inclure des pays qui n’auraient jamais pu profiter de cet évènement. Et c’est là où l’économique rejoint le politique dans une troisième raison. En faisant ça, cela permettait à Platini, président de l’UEFA à ce moment-là, de pouvoir compter sur le soutien des petites fédérations dans l’éventualité d’une réélection ou d’une candidature à la présidence de la FIFA. Et la suite on la connaît.

En rebondissant là-dessus, vous avez parlé de plusieurs pays surprises, notamment en Europe de l’Est avec la Hongrie, la Roumanie ou l’Azerbaïdjan. Quels avantages, qu’ils soient économiques ou en matière de visibilité, peuvent-ils tirer d’accueillir ces quelques rencontres ?

L’Azerbaïdjan a développé une politique de visibilité par le sport depuis déjà plus d’une décennie. On l’a vu à l’instar du Kazakhstan avec Astana, l’Azerbaïdjan a d’abord lancé une campagne de sponsoring sportif. On l’a vu sur les maillots de l’Atletico avec Land of Fire il y a quelques années. Ensuite, elle a accueilli des évènements et a eu la chance de racheter Lens. Cela s’est mal terminé mais il y a une volonté d’utiliser le football à défaut d’avoir une sélection performante, puisque la sélection d’Azerbaïdjan est probablement celle qui a pris le plus de cartons sur les dernières années ou le plus gros score fleuve de l’Équipe de France (10-0). Le pays a décidé de capitaliser sur ses atouts énergétiques pour financer cette politique de visibilité par le sport : ne pas apparaître comme un territoire associé au conflit avec l’Arménie et montrer la modernité du régime.

Pour la Hongrie, terre de football historique, son équipe ne performe plus. Même Ferencvaros n’est plus capable de peser. Par contre, en Hongrie, on est dans cette Europe des démocraties « illibérales », l’autoritarisme se développe. Participer à l’Euro c’était : un de montrer qu’on était européen et deux, tirer profit d’une manifestation européenne sans avoir un coût important. Et surtout d’asseoir le régime en place pour maintenir les conservateurs au pouvoir. La Roumanie pareil, vraie terre de football mais cela fait longtemps qu’on n’a pas vu une équipe de Bucarest performer. Malheureusement aujourd’hui c’est un angle mort du Football European Club. Et donc c’était l’occasion pour le pays d’asseoir cette-fois sa rentrée récente dans l’UE (2007) pour bien faire comprendre que la Roumanie c’est l’Europe. Favoriser sa sélection nationale pour dynamiser le football roumain aujourd’hui en manque de moyens. L’intérêt finalement de sa participation c’est encore comme la Hongrie : ça coûte moins cher et ça permet de participer à la fête.

Puis une dernière raison qui rassemble Hongrie et Roumanie ensemble, c’est qu’ils font partie de ces pays membres de l’ancien bloc de l’Est qui ont une fâcheuse tendance quand il s’agit de voter dans le sport à toujours aller ensemble.

Alexander Ceferin (source : uefa.com)

En revenant sur la Hongrie et Orban, on a vu qu’il voulait maintenir à tout prix le taux de remplissage à 100%. Est-ce qu’on peut y voir, en plus des traits évidents du leader populiste, mais aussi une défiance vis-à-vis des autres pays membres de l’Union européenne, qui eux ne peuvent garantir que 25% du taux de remplissage ?

Tout à fait. Ce que l’on voit avec cette décision unilatérale et insensée du point de vue sanitaire, c’est d’abord une manière de rappeler à l’UE qu’ils [les Hongrois] sont souverains sur leur territoire : ils font ce qu’ils veulent. La deuxième c’est une manière pour le leader populiste de faire comme Poutine l’avait fait au début de la crise en disant « Regardez vous bande d’incompétents vous n’êtes pas capables d’organiser une compétition ». Donc de mettre en avant une sorte de capacité nationale d’être plus fort que les autres et ainsi de flatter, à la fois son électorat, et de renforcer une sorte de chauvinisme local. La dernière raison c’est que la seule solution pour eux de rentabiliser l’évènement est de se mettre encore plus en avant. Un stade plein dans un moment où le football à ses stades vides, cela impliquera une mise en avant médiatique de la Hongrie. Il y a donc une visée politique intérieure et extérieure pour ces leaders, qui ne considèrent pas le foot comme une passion mais sous l’angle de ce que ça peut leur apporter.

Avec les controverses et les polémiques sur la SuperLigue et la réforme de la Ligue des champions et une politique assez dirigiste sur le remplissage des stades, peut-on estimer que l’UEFA joue très gros en matière d’image avec cet Euro qui doit être réussi à tout prix entre guillemet ? 

La question est d’autant plus pertinente que oui l’UEFA joue gros car jusqu’à preuve du contraire, on est pas sûr que cet Euro puisse se dérouler dans d’excellentes conditions. Il n’est pas dit non plus que dans deux mois on est des équipes au complet, d’où la règle des 26. À l’exception de l’Afrique où les tests COVID avaient été détournés, pour l’instant, on n’a jamais de tournois internationaux de foot où une équipe ne peut pas jouer.

Il n’est donc pas impossible que l’Euro se retrouve confronter à des difficultés, et donc l’UEFA avec lui, dans un contexte de SuperLigue et de Ligue des champions mal foutue. Maintenant, vu que c’est la principale manne de revenus pour l’UEFA avec la Ligue des champions, l’Euro y sera. Jusqu’au bout ils tenteront de le faire. Il ne faut pas oublier non plus, et c’est là que l’UEFA va vraiment jouer gros, que derrière l’UEFA il y a la présidence d’Alexander Ceferin et donc un échec de l’Euro affaiblirait considérablement Ceferin. Un échec ou même une moindre réussite, l’équivalent par exemple de ce qu’ils s’est passé durant le Tournoi des VI nations poserait un problème. En parallèle il y aura la Copa America qui elle se fera dans un contexte compliqué et cela peut jaillir à la fois sur la faiblesse avérée de Ceferin dans le cadre de la Super Ligue et donc en vue d’une réélection ou d’une opposition à Gianni Infatino ce ne serait pas un bon signal. »


« Derrière l’UEFA, il y a la présidence d’Alexander Ceferin et donc un échec de l’Euro affaiblirait considérablement Ceferin »


Justement Dublin et Bilbao se sont retirés de l’organisation sous les pressions de l’UEFA concernant les taux de remplissage. Quel poids peut avoir l’État où les institutions nationales face à l’UEFA ?

Les États sont et resteront souverains. C’est-à-dire que s’il y a un risque sanitaire, les États fermeront. UEFA pas UEFA, Euro pas Euro, s’il faut annuler un match 15 ou 3 jours avant, l’UEFA pliera. Peut-être qu’il y aura une négociation à haut niveau pour un huis clos. Je vois plutôt ce rapport là. C’est-à-dire que les pays peuvent passer en force et négliger complètement l’UEFA mais ce n’est pas dans l’intérêt des uns et des autres. Donc s’il y a quelques chose ça sera sur du huis clos ou des choses plus réduites. L’UEFA baissera la tête pour qu’il y ait à tout prix un match. Parce que le but de l’UEFA ce n’est pas que les stades soient remplis, c’est que le spectacle soit beau. Ce qui se passe sur le terrain soit accompagné par ce qu’il se passe dans les tribunes, d’où leur pression de remplir car ils ont des comptes à rendre à leur support, aux diffuseurs, aux payeurs. Imaginons que le problème se pose à Londres avec une vague de variant indien d’ici deux semaines, il est vraisemblable que Ceferin et Boris Johnson auront une discussion au plus haut niveau pour que match ait lieu. Après s’il y a une épidémie chez les joueurs alors là…

Du coup une délocalisation est-elle envisageable ?

La délocalisation elle pose plusieurs questions. La première c’est que dans le cadre d’une pandémie il faut éviter de se déplacer. Donc déplacer une équipe avec l’intégralité de son staff dans un autre pays ce n’est pas l’idéal. D’abord en terme de préparation puis en terme de de contagiosité pour le pays qui accueille. La deuxième chose c’est que c’est compliqué de déployer de nouveaux matches à quelques jours d’intervalle. Il y a toute une infrastructure et logistique qui est forcément anticipée. C’est pour ça que l’UEFA a mis la pression sur Dublin et Bilbao et à trouver tout de suite des villes alternatives. Donc le huis clos sera la solution privilégiée car le déplacement posera des questions logistiques. Il peut même poser des questions politiques. Car à un moment donné, peut-être que les gens se poseront la question si les footballeurs doivent être prioritaires en terme de transport et de quarantaine.

Vis-à-vis de la population ?

Par rapport à la population locale on va avoir les premières polémiques autour des sportifs vaccinés. Quand il s’agira de lever les quarantaines pour les sportifs, je ne suis pas sur que les opinions locales, notamment à l’Est de l’Europe, soient extrêmement fans.

Est-ce que cet éclatement des matches dans plusieurs zones géographiques peut renforcer les risques d’attaques terroristes ?

Aujourd’hui il faut d’abord il faut considérer le risque terroriste comme un parmi d’autres. Le risque sanitaire existe, aussi le risque de manifestations politiques. Par exemple en Espagne on n’est pas à l’abri de voir les Catalans se faire entendre même dans des provinces qui ne sont pas la Catalogne. Après il faut distinguer les types de risques. On peut avoir des attaques planifiées type attentats du 13 novembre au Stade de France. Et plutôt une sorte de « djihadisme d’atmosphère » pour reprendre une expression que je n’aime pas, qui correspondrait à des individus isolés qui se jettent sur la foule et profitent de l’évènement. Là-dessus, que fait-on contre ça ? La France a été capable d’organiser l’Euro 2016 dans un contexte où cela s’était très bien passé…

Dans un contexte critique qui plus est…

Oui on sortait des attaques du Bataclan, il n’y a pas eu de problèmes. On a vu avec la Russie dans un contexte extrêmement sécurisé qu’on pouvait organiser, et une Coupe des confédérations, et un Mondial sans problèmes, avec des règles drastiques partout et une surveillance des services secrets et de renseignements. On peut donc imaginer qu’il y aura une forme de coopération entre les polices européennes car personne n’a intérêt à ce que cet évènement ne serve de théâtre à des revendications ou des attentats quelconques, ou des manifestations ambulantes de n’importe quelle nature. On peut aussi imaginer un filtrage des supporteurs facilité par la pandémie. Ou également la présence de zones sécurisées avec des dispositifs anti-véhicules ou de fouille systématique. Il ne faut pas négliger un dernier risque qui peut paraître anecdotique mais voir la Russie se servir, comme elle a pu le faire lors de l’Euro 2016, de ses supporteurs les plus violents. Même s’il y a peu de risques vu les pays où la Russie joue.

En revanche, il y aura peut-être la volonté de certains hooligans européens de se retrouver. À Londres on maitrise très bien la question, au Danemark il n’y aura pas de problème, en Hongrie et Roumanie non plus. Bakou est trop loin et Munich fera ce qu’il faut. À Saint-Pétersbourg le régime fera ce qu’il faut (rires). La seule limite que je vois c’est Glasgow car on sera en pleine campagne pour un nouveau referendum pour l’Écosse. »

Donc tu penses qu’il y a peu de risques de hooliganisme après les résurgence de l’Euro 2016, vu l’encadrement dans les villes hôtes ?

Ce qu’il faut avoir en tête c’est que l’Euro 2016 ne doit pas être pris comme un exemple car il a servi à Vladimir Poutine à tenter de déstabiliser la France avant l’élection présidentielle pour montrer que le gouvernement en place était incapable d’assurer la sécurité sur son sol. Donc des hooligans politiques dirigés directement par Poutine. Il n’y a pas de pays où la Russie à un intérêt à mettre le bazar, hormis l’Allemagne mais il faut leur faire confiance de ce côté-là. S’il y a un risque c’est en matière de cybersécurité. Une sorte de hacking de certaines villes. Les groupes ont été pensés par l’UEFA pour éviter toutes questions de revendications politiques. Après se posera la question une fois la phase de groupe passée de la rencontre des différents groupes mais l’UEFA fera ce qu’il faut. »

Source : Europe 1

Pour revenir là-dessus, malgré les tentatives de l’UEFA pour éviter tout conflits, on a quand même un Angleterre-Écosse…

Les Britanniques vont pas se foutre sur la gueule car ils savent ce que veut dire le hooliganisme. Par contre à chaque fois que les Écossais rencontrent les Anglais, le Flower of Scotland résonne toujours de manière particulière. À chaque refrain il y a toujours une insulte particulière qui peut sortir donc il n’est pas impossible qu’on entende justement les Écossais sur la question d’indépendance dans le stade. D’autant qu’il y aura de grandes chances que Boris Johnson soit là. On est dans un contexte un peu compliqué par rapport au Brexit mais aussi dans un contexte de retour à la normalité. Ça aussi c’est à souligner au-delà des risques. Cet Euro c’est ce qui devrait normalement nous amener à un retour à la vie normale.

Justement en revenant sur le Royaume-Uni, Londres fait partie des villes hôtes, on a eu le Brexit officialisé en début d’année. Quel impact peut avoir le retrait du Royaume-Uni de l’UE sur la compétition ? Notamment sur des questions de visas.

D’abord la question se posera du point de vue sanitaire. Le pass sanitaire européen je ne suis pas sur qu’il soit prêt pour l’Euro. Les Anglais en plus ne s’aligneront pas sur le pass sanitaire européen donc chacun va garder ses règles. Il ne faut pas s’attendre à ce que les Britanniques dérogent à leur système de quarantaine vis-à-vis des pays qui gèrent moins bien la pandémie notamment la France. Pourquoi les Britanniques ne vont pas ouvrir les frontières d’un coup ? Pour une raison simple c’est que Johnson est dans une situation difficile aujourd’hui, sa majorité tient à peu et les affaires se multiplient de son côté. L’Euro va plutôt servir à la Grande-Bretagne, et notamment l’Angleterre dans le cadre du Brexit, à montrer son meilleur visage. Ils vont se servir des matches sur place pour montrer que le Brexit est une réussite. On sera sur un narratif qui va reposer sur « l’Angleterre post-Brexit qui réussit ». Il faut s’attendre à une mise en scène du pouvoir politique…

Pour servir Johnson ?

Oui pour servir ça. Ils vont nous servir le discours de « vous voyez on a réussi sans vous, on a survécu au Brexit on est plus fort que les Européens, on a rempli notre stade ».


« Pour contrer les ONG, ils vont sortir Navalny de prison ou lui permettre d’être hospitalisé et soigné »


On avait parlé de la Russie qui va accueillir quelques rencontres. Quelle place a pris Poutine dans un football très occidentalisé ? Il a accueilli comme tu l’as rappelé la Coupe des Confédérations et la Coupe du Monde 2018. Y a-t-il une volonté de faire du football un outil de soft-power dans la politique de Poutine ?

La politique poutinienne dans le sport a commencé au début des années 2000 et s’est considérablement accélérée dans les années 2010. Elle a débouché sur les Jeux de Sotchi en 2014 ou la Coupe du Monde en 2018. Aujourd’hui on est sur un nouveau chapitre qui s’ouvre. Le fait justement de participer et d’organiser cet Euro ça rattache d’abord la Russie à l’Europe et à l’UE dans un contexte où leurs relations sont clairement pas bonnes. Encore une fois il y aura à travers cet Euro une volonté de montrer que les Russes ont été capables de faire et ceux que les Européens n’auront pas été capables. C’est-à-dire des stades ouverts, suppléer Dublin, même leur proposition d’organiser la manifestation en entier… Ils vont se mettre en scène pour montrer que la Russie est un pays fort, tout en faisant oublier que c’est un pays pauvre et touché par la crise. Ils vont forcément mettre en avant Spoutnik V et ce qu’il y a autour. C’est-à-dire que cela se passe à Saint-Pétersbourg, dans la ville de Poutine.

On aura peut-être la question de Navalny. Par exemple si je dois libérer Navalny, j’attends trois semaines avant l’Euro comme ils l’ont fait en 2018 et en 2014. Leur grande stratégie c’est d’attraper 6 mois avant tous les opposants, les mettre en prison et dire juste avant la manifestation « bon ok je suis bon seigneur je les libère ». Et c’est ce qu’il va se passer. Pour contrer les ONG ils vont sortir Navalny de prison ou lui permettre d’être hospitalisé et soigné. Ensuite ils vont faire comme en 2018 : faire passer la consigne qu’il faut être gentil avec les étrangers parce que Poutine a comme objectif de développer le tourisme. Puis on va s’arranger pour qu’il n’y ait pas de coup de poings contre la communauté LGBT, en gros toutes les minorités sexuelles et visibles à Saint-Pétersbourg. »

Ce type d’organisation dans plusieurs pays est-il amené à se renouveler de plus en plus ?

C’est la dernière fois qu’il y aura un Euro à 12. C’est un casse-tête logistique en plus dans une période sanitaire qui pose problème. Je ne suis pas sûr que cela favorise l’enthousiasme dans un pays et on risque d’avoir un Euro qui soit moins « ressenti » que lorsque que c’est un pays ou deux qui organise. Cela demande un gros besoin de coordination avec des États qui ne sont pas forcément prêts à jouer le jeu. »

Par contre ce que l’on va voir de plus en plus souvent ce sont des co-organisations sur deux trois pays. Ça c’est possible. Par exemple un Euro Espagne-Portugal comme cela pourrait être le cas pour la CDM 2030 avec le Maroc. Imaginons un Euro Allemagne-France. L’autre intérêt c’est une portée géopolitique intéressante parce que ça permettrait de rapprocher plus encore des peuples frontaliers. Dans une fiction encore, l’UEFA qui décide un Euro entre la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas avant de lancer un championnat unifié, ou simplement la Grande-Bretagne. C’est-à-dire Écosse Irlande Angleterre, pour le symbole ça aurait de la gueule. Ce sont des choses envisageables car politiquement les gouvernements ont intérêt à le faire et tu sais que ça renforcera les liens avec les voisins. Et puis ça fait baisser les coûts finaux donc de faire une plus grosse manifestation. En terme de géopolitique et de sportainment tu coches toutes les cases. »

Propos recueillis par Thibaud Convert

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Publié par Thibaud CONVERT

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